L’aquarelle est une peinture fabriquée à partir de pigments délicatement pétris avec du liant, notamment de la gomme arabique, de la glycérine et du glucose. Habituellement, elle se fait au moyen d’un pinceau jouissant d’une grande capacité de rétention d’eau. Découvrons les trois notions de base de l’aquarelle qu’il faut connaître.
Réaliser un lavis
Le lavis représente la couleur dans tous ses états. En même temps, c’est celle que vous diluez dans l’eau et celle qui est asséchée sur du papier. En effet, il y a trois sortes de lavis : l’aplat (de couleur unie), le dégradé (du clair au foncé ou vice versa) et le multicolore. Avant de peindre, il faut alors tester l’intensité de votre lavis en l’étalant sur un autre papier. En séchant, il deviendra plus clair qu’avant. Il ne faut pas confondre lavis et glacis. Le lavis est l’application d’une couleur sur le papier, alors que le glacis est l’application d’une couche de couleur mouillée sur une autre déjà sèche. Un de ses avantages est qu’il est adapté pour des travaux d’esquisse.
La méthode humide sur sec
L’aquarelle est appliquée sur une surface sèche, que ce soit sur du papier immaculé ou bien sur un vieux lavis sec qu’on appelle aussi glacis. Une fois étalée, la peinture ne coule pas et reste bien en place. Quand elle est sèche, la bordure est bien définie. Cette méthode est simple à maîtriser et bénéfique pour avoir un meilleur résultat. Si vous voulez accentuer une couleur, il vous suffira de mettre de nouveaux lavis sur les anciens lorsque ces derniers seront secs. L’organisation ou la superposition des formes dans les limites d’une image ou de la peinture est un art pictural. Au XXè siècle, les coloristes des bandes dessinées ont employé des techniques identiques.
La méthode humide sur humide
Contrairement à la méthode précédente, l’aquarelle est appliquée sur de la surface humide, sur un papier imbibé d’eau ou sur une couche mouillée. Après cela, la couleur se répand au contact de la surface humide. Plus le papier est humide, plus la peinture coule et s’égaille. Quand la peinture est sèche, les contours seront brouillés et indéfinis. Cette méthode est imprévisible, et requiert un peu d’exercice. Mais elle vous donne la possibilité d’inventer des effets instantanés très esthétiques, complètement assortis au traitement de la végétation ou du ciel. Auparavant, la bordure était tracée à l’encre indélébile au pinceau ou à la plume.
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